Vos enfants

La crèche

Pour plus d’informations sur l’emploi des langues dans les crèches, consultez aussi ici  notre  chapitre sur l'usage des langues ». En résumé, l’emploi des langues dans les relations interpersonnelles reste libre.

A noter que si en Flandre, la communauté a modifié son règlement et exige via Kind en Gezin  que le(s) directeur(s)de la crèche ainsi qu'un des  deux parents des enfants inscrits parlent le flamand , l'ONE -  Office National de l'Enfance , côté francophone et bruxellois - n'a pas ces exigences.

Tout récemment, à Bruxelles, la COCOM compétente pour cette matière (Commission Communautaire Commune) vient de faire voter une ordonnance demandant aux crèches de choisir leur langue de référence si elles veulent être  agréées. Elles doivent , depuis peu, se déclarer francophones, néerlandophones ou bilingues.

Pour trouver une crèche ONE géolocalisée près de chez vous, voyez l'espace  www.my.one.be

 

Kind en Gezin  qui gère l'accueil des enfants dans les crèches en Flandre ( l'équivalent de l'Office National de l'Enfance : ONE ) publie régulièrement des statistiques de fréquentation de  ses structures  et entr'autres , répertorie  la langue utilisée entre la mère et l'enfant. Les chiffres publiés fin 2020 sont éloquents au niveau de la présence d'enfants francophones dans les structures flamandes de la périphérie .

Voyez le site https://www.opgroeien.be/cijfers-en-publicaties/taal-en-nationaliteit/gemeenten

Voici - en résumé- les  % relevés d'enfants parlant le francais avec leurs parents

En consultant les rapports annuels de l’homologue de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE), on observe qu’en Flandre, le pourcentage de mères s’adressant en français aux nouveau-nés a augmenté de 50% au cours des quinze dernières années, passant de 4,2 % en 2005 à 6,4% en 2020.

La version en ligne des données de "Kind en Gezin"(), ventilées par province et par commune, apporte des précisions importantes quant à la pratique du français en Flandre.

C’est dans le Brabant flamand que la langue française est la plus utilisée. Pas moins de 24,4% des nouveau-nés y sont élevés en français. Dans les six communes à facilités linguistiques, le français atteint des sommets: Linkebeek (78,6%), Drogenbos (76,6%), Wezembeek-Oppem (72,7%), Crainhem (69,9%), Rhode-Saint-Genèse (65%) et Wemmel (59,1%).

Dans dix communes du Brabant flamand, le français arrive en première position, bien que ces communes ne soient pas des communes à facilités et que la seule langue officielle soit le néerlandais: Leeuw-Saint-Pierre (59,1%), Beersel (48,7%), Dilbeek (48,6%), Zaventem (47%), Machelen (43,9%), Overijse (43,9%), Tervuren (39,4%), Asse (38%), Vilvoorde (37,7%) et Grimbergen (37,2%).

Dans trois autres  communes,  plus de 30% des nouveau-nés sont francophones: Hoeilaart (38,6%), Meise (33,3%) et Liedekerke (32%).

En 2018,  ce n'etait déjà plus qu'une maman sur 3 qui parlait le néerlandais à la maison avec son enfant. Voyez ce reportage de Ring TVhttps://www.ringtv.be/nieuws/amper-1-op-de-3-moeders-vlaamse-rand-praat-nederlands-met-baby     ( VIa onglet Google translate)

Les allocations familiales: dossier très " régionalisé " !

La récente réforme des allocations familiales et leur régionalisation a été un  vrai casse-tête pour Bruxelles. La dernière réforme de l'Etat a en effet confié à la COCOM ( Commission Communautaire Commune) la gestion et le paiement des allocations . La région a fait savoir qu'elle ne comptait pas changer le principe de base: un enfant  est égal à un enfant, peu importe son rang dans la fratrie, sa langue,...Vu la complexité des régimes actuels, la région s'est en tout cas engagée à simplifier le système et est , à présent, prête à accorder des suppléments sociaux pour les familles les plus fragiles. A partir du 1er janvier 2020, une allocation de base de 150 €  est reconnue à chaque enfant de 0 à 12 ans, de 160 € de 12 à 18 ans et de 170 € après 18 ans en cas de poursuites d'études.

Il existe à présent un simulateur qu vous permet de connaitre votre montant d'allocations pour la région bruxelloise, voyez ici

La Flandre a pensé autrement en avantagant , dès 2019, le premier enfant ( on parle ici  d'un montant de 160 €  pour l'aîné au lieu des 90 € sous l'ancien régime) et en rendant dégressives les allocations pour les enfants suivants. Mais , spécificité flamande, certaines primes sont soumises à l' inscription obligatoire de l'enfant dans une structure flamande, ce qui discrime les enfants des communes à facilités ou encore  tous les  petits habitants francophones de la périphérie qui sont inscrits à Bruxelles en français... ! 

On vous l'a dit en préambule, la matière est complexe et voici tous les détails du raisonnement flamand.

La Flandre distingue les allocations familiales (et les suppléments qui y sont liés), des allocations de participation sélectives.

Les allocations de participation sélectives ne sont pas liées à l’octroi des allocations familiales. Il s’agit de supplément conditionné à la scolarité de l’enfant dans un établissement d’enseignement agréé, financé ou subventionné par la Communauté flamande.

 

Dans le cadre des allocations familiales, on parlera d’enfant bénéficiaire, alors que dans le cadre des allocations de participation sélectives, on parlera d’élève/étudiant attributaire.

 

Si les allocations familiales sont conditionnées au domicile de l’enfant, ce n’est pas le cas des allocations de participation sélectives.

 

Pour bénéficier des allocations de participations sélectives, il y a deux conditions : financière d’une part et pédagogique d’autre part.

La condition pédagogique consiste à l’obligation de l’élève d’être inscrit dans un établissement d'enseignement, agréé, financé ou subventionné par la Communauté Flamande (pour les étudiants du supérieur, il faut bénéficier d’une allocation d'études supérieures accordée conformément au décret du 8 juin 2007).

Un enfant domicilié en Flandres, mais qui n’étudie pas dans un établissement subventionné par la communauté flamande, ne bénéficiera pas de l’allocation de participation sélective.

Mais l’inverse est vrai, un enfant qui n’est pas bénéficiaire d’allocations familiales, car il n’a pas son domicile en Flandres, mais à Bruxelles ou en Wallonie, pourra bénéficier de l’allocation de participation sélective. Il y a là une réponse de la Flandre à une réciprocité et donc à une égalité de traitement.

 

Attention, il ne s’agit pas du supplément d’âge annuel (communément appelé précédemment « prime de rentrée scolaire ») : le supplément d’âge annuel est une allocation de participation universelle et continue d’être versé avec les allocations familiales du mois de juillet. Un enfant bénéficiaire d’allocations familiales qui n’étudie pas en Flandres, mais qui y est bénéficiaire d’allocations familiales, en bénéficiera.

 

Il existe d’autres allocations qui ne sont pas conditionnées au domicile de l’enfant, comme l’allocation pour l’accueil d'enfants et l’allocation pour jeune enfant.

L’examen de l’allocation de participation sélective sera notamment réalisé par la communication de la liste des enfants scolarisés en Flandre par le Ministre flamand de l’enseignement et de la formation à « Kind and Gezin ».

Les familles qui ne sont pas bénéficiaires d’allocations familiales en Flandre doivent  donc s’affilier auprès d’un acteur de paiement en Flandre pour bénéficier des suppléments qui ne sont pas liés au domicile de l’enfant.

 

 

N.B : Emploi des langues et caisses d'allocations familliales

Les caisses d'allocations familliales sont soumises aux lois sur l'emploi des langues en matière administrative en ce qui concerne les missions qui leur sont dévolues par loi ou décret. Selon ce principe des lois linguistiques, une caisse flamande ne peut pas correspondre avec un francophone , de la périphérie par exemple , en français. Fort heureusement, certaines caisses, soucieuses  de rendre le meilleur  service à la population, le font dont Kidslife  . Choisissez donc bien la caisse à laquelle vous souhaitez vous affilier si vous habitez la Flandre .

La carte d'identité des enfants

Avant d'emmener la famille en vacances et d’être arrêtés à la frontière parce que les enfants n’ont pas de papiers d’identité..., pensez à munir vos enfants des papiers d’identification nécessaires et demandez à temps la Kids-ID auprès de l’administration communale

Et ne négligez surtout pas le délai d’obtention qui est de trois semaines. Une procédure d'urgence est toujours possible mais les frais en sont plus élevés !

Plus d’infos en français : www.ibz.rrn.fgov.be

Ne faites pas l'impasse sur cette formalité; le climat étant au renforcement des contrôles

Le décret « inscriptions » du 21 décembre 2011

Ce décret n’a pas été une bonne nouvelle pour les enfants qui souhaitaient continuer leur scolarité secondaire à Bruxelles après avoir effectué leurs primaires en Flandre ( ou dans le sens inverse...); la distance existant généralement entre les deux écoles leur enlèvant des points et les pénalisant. A la rentrée 2020, ce décret continue toujours d'entrainer les mêmes  conséquences défavorables pour les adolescents de la périphérie ...Mais les choses évoluent favorablement et un nouveau système d’inscription devrait être opérationnel pour la période d’inscription démarrant en février 2022 concernant la rentrée de septembre 2022. Concrètement, la première lecture d’un avant-projet de décret devra intervenir en décembre 2020 au plus tard et l’adoption par le Parlement avant l’été 2021.Nous attendons impatiemment d'en savoir plus...

Renseignements complets :  www.inscription.cfwb.be ou Numéro vert : 0800.188.55

Si vous souhaitez contester la proposition d'école  que vous avez reçue, vous avez 10 jours après sa communication pour invoquer des " circonstances exceptionnelles"  et écrire à

Ciri

Bureau 3 F 327

Circonstances exceptionnelles

Rue Adolphe Lavallée, 1

1080 Bruxelles

 

En cas de difficultés au sein même de la famille: appui et médiation

- Il existe un service d’aide par téléphone aux parents, futurs parents et grands- parents qui seraient en demande d’une écoute bienveillante. Permanence téléphonique auprès d’ "allo info familles" au 02.513.11.11.

- En cas de conflit plus sérieux et avant d'entamer une procédure juridique, ou après l'avoir fait sans succès,  il peut s'avérer bénéfique de tenter une médiation.

Règlement des conflits à l’amiable

Une alternative est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable.
La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Elle est composée de magistrats ayant suivi une formation spécifique.
Un particulier peut lui-même écrire au greffe pour demander une conciliation, même pendant la procédure, cette demande peut être faite par les parties. Tout ce qui se dit dans cette chambre reste confidentiel. 
Le juge peut lui-même soumettre le dossier à la chambre des règlements à l’amiable.

Pour faire garder vos enfants

Le service babysitting de la ligue des familles propose via son site, une solution à vos problèmes de garde en vous mettant en relation avec des babby-sitters de toute confiance : https://www.laligue.be/Public/babysitting/

Et pour distraire vos enfants

WOLUMINIS, les spectacles jeunes enfants de Wolubilis, font la part belle au jeune public et à leurs parents avec un programme bien fourni de spectacles et ateliers en tout genre qui les attendent : www.wolubilis.be

Liste des écoles francophones reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles (dispensant donc le programme d'enseignement de celle-ci) qui se situent dans les 6 communes à facilités de la périphérie bruxelloise

En cliquant sur l'école de votre choix vous aurez accès aux coordonnées de celle-ci.

Merci de bien vouloir également vous référer à l' onglet  " les infrastructures/ enseignement "pour de plus amples informations

.

Toutes ces écoles sont des écoles maternelles et primaires. En effet, il n'existe pas à ce jour, en périphérie bruxelloise, d'écoles secondaires francophones reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Attention : seuls les enfants domicilié dans la commune de l'école peuvent s'y inscrire. Les enfants des communes sans facilités ne peuvent dès lors fréquenter ces écoles primaires francophones.

NOUVEAU  : un site met en ligne les disponibilités de places restantes dans les écoles maternelles et primaires de la région de Bruxelles Capitale

www.placesecolesmaternelleset primaires.cfwb.be

Accueillir un enfant

 Alors que la Fédération Wallonie Bruxelles a lancé une importante campagne de recrutement de familles d’accueil dans la partie francophone  du pays, (il est à présent démontré que ce type de prise en charge est plus bénéfique pour l’enfant qu’un placement en institution), qu’en est-il pour les familles francophones établies en Flandre qui souhaiteraient accueillir, même à titre temporaire, un ou des enfants ?

Malheureusement, l'aide à la jeunesse est une matière communautaire. Si vous habitez en Flandre  ,vous dépendez donc de la Communauté flamande et de sa législation.

Mais il peut arriver que des familles francophones soient recherchées spécifiquement.

Si vous souhaitez vous porter candidats à l’accueil, voici le site à consulter :https://www.pleegzorgvlaanderen.be/
ou www.lesfamillesdaccueil.be

Une maison de répit

Une initiative remarquable qui comble le manque d'infrastructures pour les parents qui veulent souffler un peu lorsqu'ils ont un enfant atteint d'une pathologie lourde ou d'un pronostic vital menacé. La Villa Indigo permet aux enfants et aux parents de reprendre leur souffle le temps d'un séjour résidentiel dans les conditions les plus humaines et confortables possibles.

http://www.villaindigo.be/index.php