Enseignement

Le maternel et primaire en périphérie

Peut - il y avoir des écoles bilingues à Bruxelles?

Oui, mais il  faudrait le vouloir...La VUB et l'ULB portent, début 2019 cette possibilité et prouvent que c'est possible, sans devoir modifier la Constitution. Elles ont fait appel à des juristes  qui ont dressé le portrait idéal de cette école que les deux universités appellent de tous leurs voeux en s'adressant aux partis politiques.

( Source de ce qui suit : d'après Le Soir.)

"Les juristes ont d’abord défini cette école bilingue qu’on leur demandait d’étudier. Les cours y seraient donnés, dans des parts quasi égales, en néerlandais et en français. Soit une ambition qui dépasse de loin celle de l’immersion. Pas de langue qui prédomine ici, pas de distinction entre langue maternelle et seconde langue.

Pouvoir régulateur :
la Région ou le fédéral
Toute forme d’enseignement, en Belgique, nécessite un pouvoir régulateur, qui fixe le cadre, et un pouvoir organisateur, qui
ouvre une école. En droit belge actuel, une école bilingue ne peut relever d’une Communauté (mono)linguistique (française ou flamande). Par défaut, c’est donc l’Etat fédéral qui garde cette compétence. Et il se verrait obligé, en vertu du Pacte scolaire, de subventionner tout établissement bilingue qu’ouvrirait une autorité publique, comme doivent le faire les Communautés pour les écoles communales ou provinciales. Concrètement : financer les salaires et les frais de fonctionnement (chauffage, éclairage...). Principal hic : depuis le transfert intégral de l’enseignement aux Communautés, en 1988, la législation fédérale a logiquement été « gelée » et n’est donc plus du tout adaptée aux multiples évolutions initiées par les Communautés. L’école bilingue nécessiterait donc de « dépoussiérer » la législation dormante fédérale. D’où cette idée, suggérée par le trio de chercheurs : transférer les compétences « bi-éducatives » (bilingues) à la Région
bruxelloise ou à la Commission communautaire commune (Cocom, institution bicommunautaire bruxelloise qui gère par
exemple les allocations familiales). Obstacle majeur : la nécessaire révision de la Constitution. Sur la liste d’articles adoptée par la Chambre, que doivent encore confirmer le Sénat et le gouvernement, les verts ont glissé le 135 bis, qui permettrait ce transfert. Mais rien n’indique qu’une majorité des deux tiers sera réunie sur ce point. Confier cette matière à Bruxelles nécessiterait en outre la constitution d’un arsenal législatif régional en matière d’enseignement, un travail de titan. Par ailleurs, la Région ne pourrait bénéficier du financement fédéral pour son enseignement... à moins de revoir la loi spéciale de financement, autre montagne politique !
Pouvoir organisateur : il suffirait de quelques parents...
Réalistes, les trois juristes explorent donc les différentes formules pour le pouvoir organisateur dans un cadre constitutionnel inchangé. La Cocom, une ou plusieurs communes pourraient se lancer, avec la possibilité d’obtenir un financement de l’Etat fédéral. Idem pour une personne morale de droit privé (une association de parents, par exemple) qui créerait une école. Dernière option : une initiative mixte fédérant des acteurs privés et publics, comme celle qui a réuni, pour l’Ecole ensemble, à Molenbeek et Berchem, des acteurs de l’enseignement, les deux communes, la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’ULB. 

 

Liste des écoles francophones reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles (dispensant donc le programme d'enseignement de celle-ci) qui se situent dans les 6 communes à facilités de la périphérie bruxelloise

La problématique des enfants voulant suivre un enseignement francophone en périphérie est administrativement parlant, complexe. Voyez ici une introduction au sujet telle que présentée par le magazine Carrefour.

En cliquant sur l'école de votre choix vous aurez accès aux coordonnées de celle-ci.

Toutes ces écoles sont des écoles maternelles et primaires. En effet, il n'existe pas à ce jour, en périphérie bruxelloise, d'écoles secondaires francophones reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Attention : seuls les enfants domicilié dans la commune de l'école peuvent s'y inscrire. Les enfants des communes sans facilités ne peuvent dès lors fréquenter ces écoles primaires francophones.

NOUVEAU : un site met en ligne les disponibilités de places restantes dans les écoles maternelles et primaires de la région de Bruxelles Capitale

 

Le décret « inscriptions » du 21 décembre 2011

L'avenir de ce fameux décret est  re-discuté . En Aout 2020, la ministre de l’Éducation Caroline Désir (PS) a confirmé  que la réforme promise du décret Inscriptions ne serait plus possible pour la rentrée 2021, comme initialement prévue,  à cause de la crise du Covid qui a empêché le Parlement de fonctionner à plein régime. Elle devrait intervenir pour celle de septembre 2022 normalement. L'expérience a hélàs bien prouvé  que ce décret n' aura réussi ni à réintroduire une mixité sociale ni à augmenter le nombre de  places disponibles dans les écoles.  A sa création, ce décret n’était pas  non plus une bonne nouvelle pour les enfants qui souhaitent continuer leur scolarité secondaire à Bruxelles après avoir effectué leurs primaires en Flandre ; la distance existant généralement entre les deux écoles leur enlèvant  des points et les pénalisant.  

Si, après avoir suivi scrupuleusement le parcours "inscription en secondaires", vous n'êtes pas heureux des propositions reçues, il vous est encore possible d'introduire un recours pour " circonstances exceptionnelles"

Ecrire à :

Ciri

Bureau3 F 327

Circonstances exceptionnelles

Rue Adolphe Lavallée , 1

1080 Bruxelles

Sité d'information

www.inscription.cfwb.be

Numéro vert : 0800.188.55

Le supérieur

L’offre éducative  à partir du secondaire  et jusqu’au  supérieur - qu’elle soit purement académique  ou  professionnelle - est très large et qualitative  en Belgique. Elle fait d’ailleurs l’objet  de beaucoup de convoitise à l’étranger.

L’adresse incontournable pour être  informé et  guidé quant au choix des études ou des formations/métiers est le SIEP, Service d’Information sur les Etudes et les Professions.

Vous y trouverez toute l’offre des formations et études  existantes en Fédération Wallonie-Bruxelles

 Ce service  édite annuellement les guides  des différentes offres et propose aussi des entretiens personnalisés en vue d’une orientation.

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