Et puisqu’il faut bien mourir un jour

Soins palliatifs

De nombreuses adresses existent côté néerlandophone mais n’offrent évidemment pas toujours la possibilité d’être aidé dans la langue française .

Bon à savoir :

De nombreuses associations bruxelloises sont prêtes à examiner au cas par cas, les requêtes de francophones proches géographiquement de Bruxelles. Il vaut donc toujours largement la peine de les consulter

Don d’organes

En Belgique, chacun est présumé être donneur d’organes ( mis à part les diplomates et fonctionnaires européens), sauf si la famille s’y oppose lors du décès

Par famille, on entend : parent, enfant ou époux. Un cohabitant, frère ou sœur ne peut avoir, légalement, droit au chapitre.

Si vous vous êtes fait enregistrer, de votre vivant, auprès de votre commune comme donneur, aucune autorisation ne devra être demandée à personne : www.Beldonor.be

Euthanasie

La possibilité existe de faire connaitre officiellement votre souhait de recourir à l’ euthanasie en fin de vie en faisant enregistrer officiellement votre demande auprès du service social de votre commune.

Cette déclaration peut être révisée ou annulée à tout moment. Vous avez le droit de la faire dans la langue de votre choix en application de l' article 42 des lois sur l'emploi des langues en matière administrative qui dispose que" les services centraux( ici le SPF Santé publique) rédigent les certificats,déclarations et autorisations dans celle des 3 langues dont le particulier requiert l'emploi". Une administration communale flamande ne peut donc vous refuser ce droit linguistique.

Enterrement, crémation

Au terme d’une longue et heureuse vie en périphérie, imaginons que vous souhaitiez quand même prendre votre ultime retraite ailleurs que dans le cimetière communal ou sous des cieux plus cléments.

Quels sont les choix alternatifs, êtes-vous obligés de vous faire enterrer en Flandre si vous habitez en périphérie?

C’est l’entrepreneur de pompes funèbres qui sera votre meilleur allié pour réaliser les formalités inhérentes à votre dernière volonté et il est tout à fait possible de ne pas être inhumé en Flandre.

C’est ainsi par exemple, qu’une inhumation dans le cimetière de la ville de Bruxelles vous sera facturé au triple du prix réservé à ses habitants. Mais dans certaines autres communes, le tarif peut aller jusqu’à une surtaxe dix fois supérieure en fonction de la politique …des prix pratiquée par cette même commune .

A noter que, si vous pouvez justifier d’une résidence antérieure supérieure à 25 ans dans une autre commune que celle de votre décès, un dernier retour dans le cimetière de ladite commune est toujours possible à des conditions « locales », vous ne paierez donc pas de surtaxe.

De même, vous avez le choix du crématorium où vous souhaiteriez être incinéré, au nord (Vilvoorde) ou au Sud ( Uccle) de Bruxelles.Un crématorium supplémentaire sera bientôt installé à Evere

Au niveau de la dispersion des cendres, et moyennant une petite surtaxe, vous pourrez vous répandre, une dernière fois, dans le cimetière qui vous aura semblé le plus accueillant…